Nous vivons une période historique
Quand nous serons bien vieux, le soir, à la lueur pâle d’une ampoule extra basse consommation, nous raconterons à nos petits enfants les aventures folles de notre belle jeunesse.
Nous n’aurons pas de guerres, pas de révolution à raconter. Nous n’aurons pas de changement de système politique, pas de grande réforme ou de nouvelle constitution. Nous n’aurons rien de tout ce qui fait en général, la substance des livres d’histoire.
Et pourtant, nous vivons une période historique, essaie-t-on de nous faire croire. Chaque jour, la bourse est le théâtre de hausses ou de baisses qualifiées d’historiques.
Concrètement, dans nos vies, ça représente peu de choses, pour l’instant. Ce qu’on nous raconte nous paraît choquant, mais nous ne réagissons pas, empêtrés que nous sommes dans nos tracas quotidiens.
On nous sort des chiffres dont on ne connait même pas le sens. On nous dit que le système boursier doit se relever, que c’est impératif, que c’est la priorité des priorités. On nous dit que l’éducation, la santé, le logement ou la prime au transport peuvent bien attendre. Que ces problèmes ne sont pas ceux de ce siècle, que ce ne sont pas des problèmes modernes. (Le lien renvoie vers l'émission Dimanche +, avec Christine Boutin : regardez notamment les dernières minute de la première partie de son interview...Merci à Dagrouik pour sa vigilance !)
Dans l’économie, on perd de vue un camp : celui qui produit la richesse. On oublie que l’économie est basée sur le réel. On espère renflouer les caisses en fermant les usines et en refusant la prime au transport aux gens. Les gens ne pouvant plus aller travailler, voilà qui semble donc la solution pour renflouer les banques.
Est-ce qu’on ne nous raconte pas n’importe quoi, là ? Est-ce qu’on ne souhaiterait pas, dans le fond, que le système s’effondre vraiment ? Est-ce qu’on n’applique pas le fameux adage « rien ne vaut une bonne guerre » ou une bonne catastrophe, histoire de repartir à zéro ?
Plus les Etats distribuent de l’argent, plus les bourses s’effondrent…
Le système en sortira plus sain, dans le but de repartir à nouveau dans le même schéma, celui de la bulle qui gonfle puis qui éclate avec perte et fracas.
CC
Nous n’aurons pas de guerres, pas de révolution à raconter. Nous n’aurons pas de changement de système politique, pas de grande réforme ou de nouvelle constitution. Nous n’aurons rien de tout ce qui fait en général, la substance des livres d’histoire.
Et pourtant, nous vivons une période historique, essaie-t-on de nous faire croire. Chaque jour, la bourse est le théâtre de hausses ou de baisses qualifiées d’historiques.
Concrètement, dans nos vies, ça représente peu de choses, pour l’instant. Ce qu’on nous raconte nous paraît choquant, mais nous ne réagissons pas, empêtrés que nous sommes dans nos tracas quotidiens.
On nous sort des chiffres dont on ne connait même pas le sens. On nous dit que le système boursier doit se relever, que c’est impératif, que c’est la priorité des priorités. On nous dit que l’éducation, la santé, le logement ou la prime au transport peuvent bien attendre. Que ces problèmes ne sont pas ceux de ce siècle, que ce ne sont pas des problèmes modernes. (Le lien renvoie vers l'émission Dimanche +, avec Christine Boutin : regardez notamment les dernières minute de la première partie de son interview...Merci à Dagrouik pour sa vigilance !)
Dans l’économie, on perd de vue un camp : celui qui produit la richesse. On oublie que l’économie est basée sur le réel. On espère renflouer les caisses en fermant les usines et en refusant la prime au transport aux gens. Les gens ne pouvant plus aller travailler, voilà qui semble donc la solution pour renflouer les banques.
Est-ce qu’on ne nous raconte pas n’importe quoi, là ? Est-ce qu’on ne souhaiterait pas, dans le fond, que le système s’effondre vraiment ? Est-ce qu’on n’applique pas le fameux adage « rien ne vaut une bonne guerre » ou une bonne catastrophe, histoire de repartir à zéro ?
Plus les Etats distribuent de l’argent, plus les bourses s’effondrent…
Le système en sortira plus sain, dans le but de repartir à nouveau dans le même schéma, celui de la bulle qui gonfle puis qui éclate avec perte et fracas.
CC