Le mariage de l'Ecureuil et de la BP

Publié le par CC

L'Ecureuil et la BP se marient et Sarkozy est à la fois l'agence de rencontre, le prêtre, le maire et le témoin...

(L'écureuil...

Non, je ne vous parle pas de Gaël !!! Bien qu'aujourd'hui, ce soit son anniversaire !!! Bon anniversaire, Gaël !)


Sarkozy a donc décidé de comment ça se passerait, de qui serait le patron de tout ça. Le Grand Chef, quoi. C'est bizarre. Certains disent même que c'est illégal. Cependant, il avait déjà essayé de donner des ordres aux banques. Mais sans y parvenir. Souvenez-vous : "Pas de dividendes cette année !" Et la réponse de la bergère : "Mouarf ! On fait ce qu'on veut..."

Lui aurait-on dit oui, cette fois-ci, pour calmer le jeu...Pour faire comme si l'Etat pouvait vraiment avoir un poids dans ces histoires de gros sous ?

Sarkozy aurait déclaré : "Les banques, j'en fais ce que je veux. Quand elles veulent bien..."

CC
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J
Bonsoir,Je trouve que la nomination de François Pérol est une bonne chose, il connait bien le dossier et puis après tout on a bien sauvé les banques donc à nous de les surveiller!Bonne continuation
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M
En même temps si l'Etat met son nez dans les banques c'est pas si mal que ça, histoire que ces merdes de banques soient un peu plus surveillées de près !je vous signale que du côté bancaire, ils sont méga affolés, donc, c'est peut être pas ce que l'on croit !Si les banques n'avaient pas joué avec notre pognon, jamais nous ne serions dans une situation aussi catastrophique qu'aujourd'hui, et encore, vous n'avez pas tout vu, on n'a pas parlé encore une seule fois des Hedge Funds, les fonds de pension que les banques ont littéralement perdues, on n'est pas au bout de nos surprises, les banques françaises ont réellement déconné !!Donc, ne pas crier gare, mais regarder et interroger les banquiers ils ont verts de rage, et ce n'est pas pour rien.
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B
« La goutte d’eau a fait déborder le vase : lors de sa réunion, jeudi 19 février, le conseil d’administration des Caisses d’Epargne a adopté une résolution s’opposant vigoureusement à toute entrée de l’Etat dans son capital.<br />  <br /> Le résultat ne s’est pas fait attendre : François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Elysée, a aussitôt convoqué les dirigeants des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires – Bernard Comolet et Philippe Dupont – pour leur passer un savon. Et leur annoncer la bonne nouvelle : l’Etat va prendre jusqu’à 20 % du capital du futur établissement issu de la fusion entre les deux groupes. Avec, en prime, cette information : « Désormais, le patron, c’est moi ! »<br />  <br /> Tête des intéressés : « Ils étaient estomaqués et livides en sortant de l’Elysée » raconte un témoin de cette petite réunion amicale.<br />  <br /> Dans ce nouveau groupe, l’Etat disposera de quatre administrateurs (sur 18), lesquels présideront le comité des rémunérations et le comité d’audit. »<br />  <br /> ( Le Canard Enchaîné, 25 février 2009, page 3 )<br />  <br /> Conclusion : les banques françaises sont en faillite. Les banques françaises sont mortes. L’Etat est donc obligé de les nationaliser pour les sauver de la faillite. L’Etat a commencé par nationaliser DE FACTO la Caisse d’Epargne. <br />  <br /> Prochaines banques à être nationalisées : la BNP et la Société Générale. <br />  <br /> Aux Etats-Unis, c’est exactement pareil. Les banques américaines sont en faillite. Les banques américaines sont mortes. Paul Krugman les compare à des morts-vivants, à des zombies.<br />  <br /> http://www.nytimes.com/2009/02/23/opinion/23krugman.html?_r=2
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D
Le pire est que tout cela ne nous choque plus trop, ce qui est alarmant. Je ne sais pas comment se passera la passation de pouvoir, si il faudra tout remanier. Peut etre que notre président connait la moitié de la France, ce qui explique que tout le pouvoir francais fasse partie de ses amis. Mr Sarkozy est sans doute la personne la plus amicale de France...
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B
Pantouflage de François Pérol : le gros mensonge de Sarkozy. Nicolas Sarkozy a manifestement quelques soucis avec la déontologie. Depuis Rome, lors du sommet franco-italien, le président de la République a déclaré devant la presse que la future nomination du secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, à la tête du futur groupe Caisse d’épargne — Banque Populaire ne posait pas de « problème » aux yeux de la Commission de déontologie. Cette dernière est censée se prononcer en cas de pantouflage, c’est-à-dire de départ d’un fonctionnaire vers le privé, pour vérifier qu’il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels. D’après Sarkozy, cette Commission de déontologie « a donné son point de vue, et son point de vue a été communiqué aux deux banques. Il sera rendu public et vous verrez qu’une fois de plus, c’est la différence entre une polémique et un problème. De problème il n’y en a pas ». Il semble que le président de la République prenne ses rêves pour la réalité. Car la Commission de déontologie n’a pas été saisie du cas Pérol. Et ne s’est pas réunie pour en discuter. « On n’a jamais évoqué le cas de François Pérol, assure un membre de la Commission, puisque notre prochaine réunion est prévue pour le 11 mars ». A l’Elysée, un porte-parole tente de rattraper le coup en expliquant que « la Commission ne s’est pas encore réunie, mais elle a émis un avis "off", positif, qu’elle a communiqué aux banques. C’est ce qui se passe dans les cas d’urgence ». En réalité, il semble bien que cette procédure d’urgence soit totalement inconnue : « Cela fait des années que je siège à cette Commission, et à ma connaissance une telle procédure n’a jamais été convoquée », selon le membre de la Commission interrogé par Libération. Le président de la Commission de déontologie, Olivier Fouquet, n’a pas souhaité répondre à nos messages. Quant aux banques, elles refusent de dire si elles ont ou non reçu le fameux avis « off » de la Commission. Mais puisqu’on vous dit qu’il n’y a pas de problème… http://www.liberation.fr/economie/0101321567-pantouflage-de-perol-le-gros-mensonge-de-sarkozy
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