Précaire de la fonction publique
Ma meilleure amie est prof de lettres classiques dans un collège. Elle est professeur principal d'une classe de 3ème, les parents lui font confiance, sa hiérarchie aussi. Bientôt, elle aura une visite de l'inspecteur de lettres du rectorat. Une inspection dans les règles de l'art.
Ce qui est étonnant, c'est qu'elle n'est pas payée autant que moi qui suis pourtant prof de lettres (modernes, mais ça ne change rien) et professeur principal aussi. Son salaire n'évolue pas selon les critères d'échelon.
Ce qui est étonnant, c'est qu'elle ne sait pas si elle travaillera en septembre prochain.
Une chance, elle a un contrat qui lui permet d'être tout de même payée un peu en juillet et en août.
Ce qui est surprenant, aussi, c'est que l'année dernière, malgré sa formation en lettres (modernes, en fait...), elle enseignait aussi l'art plastique et l'histoire dans un lycée technique.
Elle n'a pas le CAPES.
Elle le passe chaque année depuis 6 ou 7 ans.
Les places, chaque année, diminuent comme peau de chagrin tandis que le nombre de candidats augmente. On parle de 13500 postes non remplacés...
Mais les élèves sont là et il faut bien des gens pour leur faire des cours. Moins d'élèves ? Tu parles...
Et d'ailleurs, pour l'instant, mon amie retrouve un poste à chaque rentrée.

Elle aimerait avoir des enfants et accéder à la propriété. Elle aimerait, à 30 ans, s'installer dans la vie.
Quand elle entre dans une banque, elle a beau dire qu'elle est prof, on lui refuse un prêt immobilier.
Quand elle parle d'avoir un bébé avec son cher et tendre, elle ne peut s'empêcher d'être inquiète...Où sera-t-elle en septembre prochain ? Trouvera-t-elle un poste à l'année ? A combien de kilomètres de son logement ? Pourront-ils louer un appartement plus grand ?
Bref, elle est précaire.
Mais prof...
CC
Ce qui est étonnant, c'est qu'elle n'est pas payée autant que moi qui suis pourtant prof de lettres (modernes, mais ça ne change rien) et professeur principal aussi. Son salaire n'évolue pas selon les critères d'échelon.
Ce qui est étonnant, c'est qu'elle ne sait pas si elle travaillera en septembre prochain.
Une chance, elle a un contrat qui lui permet d'être tout de même payée un peu en juillet et en août.
Ce qui est surprenant, aussi, c'est que l'année dernière, malgré sa formation en lettres (modernes, en fait...), elle enseignait aussi l'art plastique et l'histoire dans un lycée technique.
Elle n'a pas le CAPES.
Elle le passe chaque année depuis 6 ou 7 ans.
Les places, chaque année, diminuent comme peau de chagrin tandis que le nombre de candidats augmente. On parle de 13500 postes non remplacés...
Mais les élèves sont là et il faut bien des gens pour leur faire des cours. Moins d'élèves ? Tu parles...
Et d'ailleurs, pour l'instant, mon amie retrouve un poste à chaque rentrée.

Elle aimerait avoir des enfants et accéder à la propriété. Elle aimerait, à 30 ans, s'installer dans la vie.
Quand elle entre dans une banque, elle a beau dire qu'elle est prof, on lui refuse un prêt immobilier.
Quand elle parle d'avoir un bébé avec son cher et tendre, elle ne peut s'empêcher d'être inquiète...Où sera-t-elle en septembre prochain ? Trouvera-t-elle un poste à l'année ? A combien de kilomètres de son logement ? Pourront-ils louer un appartement plus grand ?
Bref, elle est précaire.
Mais prof...
CC