La complainte du péquin lambda
Alors que notre président parcourt le monde dans le but de nous fâcher avec les autres grandes puissances, alors qu'il reçoit des mains jointes et pieuses du Dalaï Lama, une écharpe blanche probablement même pas griffée et qu'il ne pourra pas refiler à sa femme, puisqu'elle l'a déjà, pendant que les socialistes s'entredéchirent dans l'indifférence générale, pendant que les Verts se réconcilient aussi dans la plus grande intimité, le temps passe.
Les élections européennes approchent.
Les élections présidentielles aussi, mine de rien.
Je pourrais presque mettre ma main à couper, puis au feu, que l'abstention sera la gagnante de ces deux scrutins.
D'un côté, on a l'agitation permanente et haut débit d'un président remué du bocal. L'image bouge trop, personne ne peut suivre. Même moi, qui m'y atèle quotidiennement depuis le début, je n'y comprends rien. Alors imaginons un péquin lambda, submergé par le quotidien, avec des dettes chez Cofidis et un licenciement au bout de son chômage technique, imaginons...
De l'autre côté, on a une gauche absolument illisible, incompréhensible, comme chiens et chats.
On a une gauche qui ne veut pas prendre le pouvoir. Surtout pas. En tout cas, pas au niveau national. Le local suffit aux ambitions anorexiques de ces vieux de la vieille qui m'en peuvent mais.
Le péquin lambda, il s'en fout, finalement. Advienne que pourra.
Comme la grenouille. Si on l'avait plongé d'un seul coup dans l'eau bouillante, le péquin aurait fait la révolution. Mais là, l'eau est tiédasse, alors on s'habitue. On ne se rend même pas compte qu'on est doucement entrain de cuire...
CC
Les élections européennes approchent.
Les élections présidentielles aussi, mine de rien.
Je pourrais presque mettre ma main à couper, puis au feu, que l'abstention sera la gagnante de ces deux scrutins.
D'un côté, on a l'agitation permanente et haut débit d'un président remué du bocal. L'image bouge trop, personne ne peut suivre. Même moi, qui m'y atèle quotidiennement depuis le début, je n'y comprends rien. Alors imaginons un péquin lambda, submergé par le quotidien, avec des dettes chez Cofidis et un licenciement au bout de son chômage technique, imaginons...
De l'autre côté, on a une gauche absolument illisible, incompréhensible, comme chiens et chats.
On a une gauche qui ne veut pas prendre le pouvoir. Surtout pas. En tout cas, pas au niveau national. Le local suffit aux ambitions anorexiques de ces vieux de la vieille qui m'en peuvent mais.
Le péquin lambda, il s'en fout, finalement. Advienne que pourra.
Comme la grenouille. Si on l'avait plongé d'un seul coup dans l'eau bouillante, le péquin aurait fait la révolution. Mais là, l'eau est tiédasse, alors on s'habitue. On ne se rend même pas compte qu'on est doucement entrain de cuire...
CC